dimanche 29 novembre 2009

Une de ces nuits ...(prélude)

Elle était la en fin de soirée. De ces nuits où j’erre sans but ultime. Même pas à la recherche d’un plan cul. Juste le plaisir de boire, trainer et exposer au monde (bien grand mot j’acquiesce) en tout cas de la nuit, mon bien être faussement joyeux ! Donc je disais plantée la devant moi, un peu hors du temps. Dans cette boite un peu branchouille, les jeunes filles sont habillées à peu prés pareil : jean taille basse, string toute voile dehors, piercing, décolleté plongeant pour celles qui ont le loisir d’avoir la poitrine généreuse, coiffure à la Courtney cox…elle fut au contraire habillée d’une longue jupe pourpre, une grosse ceinture noire qui lui dessinait la taille, un chemisier blanc des très classes et qui mettait en valeur le don de la nature pour l’allaitement ! Je ne sais pas si l’image vous parait, comme elle m’a paru, un peu hors du temps ! Et c’est sans doute pour cette raison qu’elle a happée toute mon attention. Et toute mon attention est beaucoup dire car il n’en restait pas grand-chose les 2/4 ayant été absorbé par les litres d’alcool ingurgité jusque la !
Moi : bonsoir
Elle : bonsoir
Moi : cette place est prise ?
Elle : non
Moi : merci et vous vous êtes prise ?
Elle : pardon ?
Moi : je me demandais si vous étiez accompagnée ?
Elle : oui par une amie ! Pourquoi ?
Moi : pour savoir si je pouvais vous tenir compagnie
Elle : je n’ai pas besoin de compagnie !
Moi : quand je vais en boite, c’est ou pour boire ou pour trouver un plan cul et vous ?
Elle : moi j’y vais pour m’amuser
Moi : ce n’est pas incompatible avec les 2 précédentes propositions !
Elle : pour boire alors
Je jeta rapidement un coup d’œil au bar pour voir qu’en terme d’alcool, la boite n’avait pas spécialement des gouts raffinés. Je m’empresse de commander une bouteille de champagne, une Lanson je crois, pour la modique somme de cent euros, une bagatelle dans le lot de tout ce que j’avais dépensé jusque la ! Je lui proposai bien évidemment à boire et elle m’indiqua que le champagne était parfait. J’en commandai alors une deuxième par pure folie et par envie de l’impressionner. Geste bien vaine et stupide je vous l’accorde.
Elle : mais tu viens d’en commander une !
Moi : oui je sais une pour moi et une pour vous ou devrais je dire tu puisque désormais on se tutoie !
Elle : mais tu es fou une coupe était suffisante !
Moi : comme je te disais quand je vais en boite c’est pour boire ou / et trouver u plan cul. Et comme j’ai l’impression que tu ne veux de la deuxième proposition, je ne suis pas disposé à partager ma bouteille avec toi !
Elle : oui mais je te répète une coupe était bien suffisant.
Moi : la suffisance n’est pas une obligation donc tant pis et au moins avec deux bouteilles ils vont s’empresser de nous trouver une table. Car j’aimerais bien être à l’aise pour discuter avec toi !
Elle : discuter de quoi ?
Moi : de toi de moi de tout et de rien, de ce qui t’émeut te fait rire et éventuellement te pousse à aller dans le lit d’un parfait inconnu.
Elle : je ne vais pas dans le lit d’un inconnu !
Moi : au bout de combien de temps estimes tu connaitre un mec ?
Elle : je ne sais pas ca dépend …
Moi : de quoi ?
Elle : du feeling ! Mais je te trouve bien direct ! Tu dragues toutes les nanas comme ca en boite ?
Moi : non uniquement celle avec qui j’aimerais boire et avoir un plan cul !
Elle : et ca marche ?
Moi : je te dirais dans un petit moment …
Je lui proposa d’aller dans le fumoir (c’est marrant car c’est comme aller dans un mouroir) ces endroits empestent comme un chien mouillé !
une fois dans cet endroit lugubre, je repris notre conversation. En boite et je l’ai appris à mes dépends, il faut battre le fer quand il est chaud. Et elle je la sentais chaude comme la braise. Je vous accorde que bon nombre de jeunes filles auraient déjà pris leurs jambes à leur cou ou alors n’aurait pas compris un mot de ce que je disais. Ce sont, malheureusement, des bimbo écervelées, doux euphémisme.
Moi : comme on ne se connait pas et peut être qu’on ne se reverra plus, peut on être honnête et sincère rien qu’une petite minute ?
Elle : c'est-à-dire ?
Moi : j’ai plein de questions qui me viennent à l’esprit et j’aimerais que tu y répondes honnêtement et sans chichi, je n’aurais pas loisir à te juger en fonction de ta réponse.
Elle : oui j’allais te proposer justement, comme tu me sembles bien entreprenant de griller la politesse à tous les préliminaires..
Elle n’a pas eu le temps de finir sa phrase que nous voila au vestiaire en train de récupérer nos affaires. Le videur en profita pour me demander et ce pour la énième fois ma carte de visite.
Je me suis exécuté le plus rapidement possible et nous voila dehors pour héler un taxi.
Elle : on va ou ?
Moi : moi je sais ou je vais mais je ne sais pas toi ?
Elle : et tu vas ou ?
Moi : explorer ton pays intime et tous ces reliefs !!!
Elle : tu parles toujours avec autant d’assurance aux femmes ?
Moi : non uniquement aux jeunes filles vierges !
Elle : qui te dit que je suis vierge ?
Moi : personne mais personne ne me dit le contraire non plus
Deux secondes plus tard, nous voila dans un taxi en direction du grand hôtel, une main dans ma poche pour vérifier que j’ai bien mon téléphone et ma carte bleue et une autre dans sa jupe.

…ce n’est pas tous les soirs comme cela mais quand ca arrive on apprécie ! Voila donc une de ces nuits où on est content d’être ENVIE !!!!

…à suivre

mardi 29 septembre 2009

Aujourd’hui est le premier jour de ma vie !

Nous y voila. Ils sont rares ces moments, pour moi, où je me pose et regarde avec tendresse le chemin parcouru, mes actes, mes moments de faiblesse ou de grande réussite, mes moments de solitude…et les deux merveilleux parents qui ont eu la bonne idée de me mettre au monde.
Pour certains c’est quasi quotidiennement que s’accomplit ce miracle. Mais je ne suis pas homme à contempler le passe sans doute impatient de savoir ce que me réserve l’avenir. Ici et la certains pensent à leur mariage foiré, aux enfants indignes qu’ils ont mis au monde et qui les mettront aux hospices, à l’argent perdu, à l’amour perdu, au bonheur d’être seul, au malheur qu’ils ont d’être accompagné, à l’exploit qu’ils vont réaliser…
Moi je me fends la poire d’être encore en vie et mesure la grandeur de mes succès aux sacrifices que j’ai du faire pour les atteindre. Voila donc trente deux ! Putain trente deux comme le nombre de mes dents. L’année prochaine je pourrais imiter le christ ou/et devenir raisonnable. Tiens voila un gros mot dans ma bouche : raisonnable ! Voila 32 ans que je n’ai jamais connu la raison et je ne vois pas comment je pourrais changer cela demain. Acheter un château en Espagne, fonder une famille, un monospace pour les mioches avec comme disait l’autre « Et un truc très pratique Pour ranger les pièces de monnaie ». Et dire que je connais des gens qui sont mariés depuis trente deux ans. Rien que d’y penser cela me donne une crise d’urticaire. Ma relation la plus longue, avec une femme, quatre ans ! Alors imaginer trente deux ans !
Et puis pourquoi ce moment me semble être un tournant ? Bizarrement cette année plus que d’autre, j’arrive à sentir un frémissement, une odeur de nouveauté, je me sens dans une nouvelle dynamique, un vrai tournant mais ce que je ne sais pas c’est la direction. Du coup je suis plus excité et sans doute plus excitant !
Je sais et vous m’excuserez d »ores et déjà pour cet excès de narcissisme mais il me semble qu’il est des joies qu’il faut savoir savourer et faire savoir : celui d’être en vie aujourd’hui, en pleine possession de mes moyens et presque dans la force de l’âge. Certes, et bien heureusement, il me reste du chemin à parcourir, des montagnes à gravir et des lendemains qui déchantent à vivre. Ce n’est point grave et encore bien heureusement. Aujourd’hui est le premier jour de ma vie de mes amours et de mes emmerdes !
Je ne saurais nullement, sinon vous déverser une litanie de choses bine monotones, vous dire mon excitation, ma motivation ni mon envie. Il est point question de prouver quoique ce soit à qui ce soit car je le sais, et sans doute la seule chose dont je sois à peu prés sur, je suis capable de tout !
Vous dire que rien ne m’est impossible serait trop pompeux et vous dire que je peux tout réussir serait présomptueux. Alors je vous dirais simplement que j’ai toujours cru à la bonne étoile ! À ma bonne étoile. Demain est le second jour de ma vie accompagné de ma bonne étoile, nous franchirons un à un et à mais nues tout ce qui se présente de relief aussi accidenté que possible et nous finirons par régner tout la haut. Mon ombre sera désormais ma voie !

vendredi 11 septembre 2009

Et si elle est comme je l’imagine …

Imaginez une rue sombre dans les bas fonds de rio ou de Madrid, peu importe, car ce qui compte à ce moment là c’est la moiteur, la lourdeur de l’air qui vous rappelle le cagnard de la journée. Les crevasses sont aussi du paysage, le côté négligé sert de nœud pour le tout ! si vous arrivez à imaginer cet instant c’est qu’alors vous aurez compris qu’à ce moment là on ne pense à rien ou en tout cas à rien de précis bien qu’on s’attende à tout !
Et voila ce n’était pas à rio ni à Madrid mais derrière mon or-dinateur que j’ai fait sa rencontre. Je sais que pour le coup le langage est usurpé mais n’est ce pas le délice des langues ? L’usurpation !
Il est rare que j’ai des réactions de midinettes, rare que je puisse autant m’interroger sur l’étrangeté d’une relation. Enfin si je puis me permettre, puisque la qualifier ainsi est sans doute trop mais surement pas assez au vu et au su de mon ressenti. Car je ne connais rien d’elle: sans doute trop peu ! un peu de ces gouts musicaux par ci et un mot appris par elle, par là et en tout et pour tout sans doute que le compte y est !
J’ai accepté le principe car j’aime la nouveauté. Je ne connais des relations épistolaires que le charme qui s’en dégageait de mes lectures (Julie ou la Nouvelle Héloïse entre autre). Il me semblait que ce concept ne pourrait survivre à cette époque du fast food. Le roman par courriel me semble dénué de tout charme. Et d’ailleurs il m’importe peu qu’il survive. Le voir naître fut en tout point pour moi le plus intéressant.
Et donc voila il fut, et telle la lumière, m’émerveilla et commença alors, sans doute dans les traits les plus forts de notre société, ce qui fait que de nous jour être chevaleresque vous rend risible !
Que l’on se comprenne et ceci de cette oreille, je ne suis en nul point chevaleresque. Mais il m’a semblé avoir eu l’idée folle ou l’envie, toute aussi folle qui me taraude encore et encore : briser la chaîne. Aller au delà ! Découvrir sous toutes ses coutures ce qui rend ce petit de bout de jeune femme intéressante, attirante, attachante, excitante…mystérieuse et j’en aurais fini la de la litanie !
Il me semble que je connais la raison pourtant ou du moins je la devine. Celle qui me vient spontanément à l’idée mais sans doute pas la seule est que justement cette relation est en tout point originale et est née de ces hasards qui vous bouscule sans crier gare ! Nouveau et excitant. Et si on vous demande dites les deux à la fois s’il vous plaît !
Je ne trouve point d’autres raisons pour expliquer cette envie folle de ne pas poursuivre dans cette idée qui jusque la nous sied à merveille, avait un charme et fut des plus délicieuse ? À part aflelou je ne connais pas ! (oui parce qu’il paraît qu’il est fou l’autre)
Vous connaissez sans doute la raison qui veut que le cœur a les siennes ! et je vous vois bien d’ici ! car ce n’est point de gros mot que je profère que de dire que le cœur a ses raisons !
Et même si il est vrai que pour le coup, de toute cette mécanique bien huilée, qu’est ma carcasse, je me trouve trahi par sans doute le plus petit d’entre eux !
Je dois à la vérité de dire qu’ainsi va la vie, comme demain il fera jour, il faudra bien que jeunesse se fasse car je crois que je n’en ai pas encore fini de faire ma midinette…à trente ans !

samedi 29 août 2009

Un soir de spleen !!

J’ai beau me dire, j’ai beau faire et tenter de me défaire et pourtant rien n’y fait. C’est ainsi mais la raison ne l’entend pas ou en tout cas pas de cette oreille la ! C’est ironique, ridicule, hilarant pour celui qui a un peu de recul ; et je dois vous l’avouer c’est loin d’être mon cas ; c’est ainsi et peut être la meilleure des rationalités : risible !
Je le suis et ne m’en cache pas. Je vous l’avoue, l’acquiescer ne fait en rien mon bonheur. Juste m’enfoncer un peu plus dans ce qui devient méandre ou insoluble pour en finir comme je vous ai déjà prévenu : risible !
Elles hantent mes journées et encore elles ont une fin : la tombée de la nuit. Mes pensées ont elles aussi une fin : l’incompréhension. Quand à mon cœur, à l’infini sagesse, le soupçon de désespoir est infini et eternel ! Car de mon vivant il ne connaitra ni la raison ni la foi. Il ne connait que le battement, la chamade, le bord de l’infarctus… il les connait tous d’autant plus qu’il les vit quotidiennement depuis cette rencontre que je ne saurais qualifier, en tout cas pas en heureuse ni malheureuse !
Avouer que tu es devenu mon quotidien, malgré ton absence est sans doute pour beaucoup un aveu de faiblesse. Pour ceux, comme cœur, qui ne connaissent que les rythmes effrénés depuis ce jour la c’est un euphémisme.
On nous apprend que l’air frais fait du bien au cœur et au corps, que manger cinq légumes par jours entretient la vitalité, que jeuner de temps a temps vous absout de bon nombre de vos péchés, que la lune ne vient que pour les cœurs lourds, que l’homme est un loup pour l’homme…bien d’autres encore et bien davantage. Mais dans ces réalités biens polissonnes, on nous a jamais appris la morosité d’un cœur qui espère, la tristesse d’un cœur qui appréhende, le deuil d’un cœur qui n’oublie pas, l’anéantissement d’un cœur sans lendemain … en un mot commençant on nous a jamais appris à apprivoiser un cœur qui aime sans réciproque !
C’est ainsi et on n’y peut rien. Ou suis-je seul à vivre ce mal qui rend la terre entière maudite, les meilleurs plats fades, les bon vins piquettes, les bons mots maux ?
Cela doit être mon unique bouée de sauvetage, en parler ici maintenant, le dire haut et fort. De toutes celles que j’ai connu et les autres, tu es celle que j’aurais aime connaitre davantage !

mardi 14 juillet 2009

J’ai moi-même un excellent ami noir !

souvent servi d’excuse, de prétexte, parce que je suis le bon client. Celui qui vous excuse des maux les plus détestables. Celui qui vous affranchi de la culpabilité. Dans ce bas monde, beaucoup se voilent la face. On est trop occupe par d’autres soucis bien plus terre à terre. Pourquoi se perdre dans des causes qui existent depuis la nuit des temps et qui ne trouveront sans doute jamais d’issu. Alors bien souvent les gens de la couleur de l’innocence et de la pureté, en tout cas ceux que je connais, se délectent de pouvoir me présenter tel un joli achalandage. Il est vrai que je présente bien. Je suis la quasi bon gendre. Celui qui sait aligner deux mots, qui prend, un minimum soin de son apparence, l e bon vivant. Celui qui n’a pas de revendications en tout cas pas celles qui peuvent vous plomber une soirée. Je n’aurais pas cette couleur d’ébène, je serais presque parfait. Ne vous esclaffez pas ! Je vous vois d’ici flairer mon melon. Je vous imagine vous moquer de mon ego. Mais permettez-moi de m’octroyer, ce mignon péché, celui que vous ne me permettrez jamais parce que vous ne sauriez reconnaitre aucune de ces qualités. Alors que peut être je les usurpe, alors peut être vous sentirez le faussaire grandir en moi. Mais c’est ainsi et c’est le sujet. En effet je veux juste vous dire que si vous vous regardez dans un miroir et qu’il vous arrive de vous dire que vous avez un excellent ami, alors rasez vous à blanc, chaussez les rangers et filez chez le tatoueur. Il n’existe plus de manifeste chez le libraire, mais l’inspiration au fond de vous fera l’affaire. Parce que cette phrase la parmi tant d’autres, sont les prémices des promesses de l’ombre que votre côte civilisé ne saura jamais avouer, par lâcheté, manque de conviction ou tout simplement par étroitesse d’esprit. J’aime les autres ! Ces abrutis qui assument des thèses irrationnelles, mais au moins ceux la ont le mérite d’y croire et jamais ils n’auront la faiblesse de m’afficher comme signe de leur ouverture d’esprit !
Mais seulement comprenez-vous un mot de ce que je dis, où alors peut être que vous ne vous sentez pas visé parce que vous-même avez un excellent ami noir !

lundi 6 juillet 2009

J’aime à croire que c’est mon départ que vous fêtez

Je sais, ce jour viendra où, je partirais en silence. Ou personne ne me regrettera ou presque. Et pourtant j’ai hâte de partir. De fuir cette indifférence qui me colle à la peau. Sans doute mal plus enviable pour ceux qui ont le choix. Mais moi je n’ai pas choisi ni de naitre et encore moins le courage de partir. J’imagine qu’en cette période où tout bruisse dehors. Ca doit valoir l’agitation d’une fourmilière. Je me rappelle de cela à l’époque ou j’étais quelqu’un avec un nom et une dignité maigre souvenir d’une époque qui n’a existe que dans ma tète. J’ai traversé, en silence; ce long périple brouillant. Non pas que je n’aurais pas aimé me mêler à la foule hystérique. Je n’étais tout simplement pas convié. Je ne suis pas homme à m’imposer et même à la vie. Je croyais que c’était un berceau, cette dame nature. J’ai entendu des gens parler de sa générosité qui me reste légendaire voire même mythique. Il faut croire qu’elle doit avoir ces chouchous et ces enfants gâtes. Et elle m’a fait boire la coupe jusqu’à la lie.
Est-ce sans doute de ma faute. Oui sans doute de ne pas avoir eu les dents d’une louve et le cœur léger qui se fiche de tout. Je n’étais pas des vôtres ou alors de ceux qui se complaisent dans l’incompréhension du monde. Je n’ai pas compris les règles du jeu. Ni pourquoi je devais gagner ou perdre. Je me suis laisse alors bousculer par le vent telle une brindille et je croyais que c’était à dessin ! Je me consolais alors, dans l’errance, de cet espoir fou d’une destination à bon port. Après tout je n’aurais pas été le premier ni le dernier. Mais je suis reste en fond de cale et même la on ne m’y tolérait à peine. Préférant y charrier leurs marchandises, sans doute plus nécessaires. Alors parce que vous vous fichez de ma condition, je vous laisse le monde avec vos occupations. Je ne serais plus une honte pour vous si tant est que je le fus un jour. Je leur dirai en haut que vous êtes si bien ici et que vous comptez même y rester à jamais. Moi j’ai hâte de partir la haut car je sais que ca ne sera pas pire. Et même si c’est le cas l’espoir d’une autre vie m’y appelle. Le même qui me promettait le port ici bas. Je n’ai pas connu l’absence ou le manque, mais la relation à autrui ce que vous appelez la solitude.

mardi 23 juin 2009

De la réalité d'un faux débat !

Depuis peu, il est impossible d’échapper au débat qui occupe la majeur partie de nos chers parlementaires. A croire que la crise est finie. Pendant qu’on nous annonce des déficits publiques abyssaux, un afflux massif de demandeur d’emploi …j’en passe et d’autres réalités bien plus terre à terre. Nos chers députés se sont découvert une âme de feministe.
Bien qu’on puisse (et on doit) trouver risible la chose, il est un point intéressant qu’on peut noter de ce débat (parce qu’on n’a pas bien le choix du débat) : comment la société française peut elle s’accommoder de l’avènement d’autres points et éléments culturels qui lui sont en tout point étrangers ?
La réalité est que la burqa n’est pas un signe religieux mais un habit traditionnel. C’est marrant, puisque c’est un point qui ne souffre d’aucune ambiguïté mais qui tue le débat, du même coup dans son œuf ! Car si c’est un habit traditionnel, au delà même d’avoir le droit de le trouver beau ou laid, on est alors conscient qu’il ne s’agisse du coup pas d’un débat sur la religion musulmane ! Là devrait s’arrêter l’amalgame même si je suis conscient que c’est un doux rêve.
Mais puisque on est conscient du niveau de nos chers parlementaires (et oui on a les députes qu’on mérite, et nous sommes du coup aussi médiocres qu’eux puisque nous les avons choisi !) acceptons d’en discuter. L’habit lui-même ne peut être répréhensible car la burqa marque aussi bien un asservissement de la femme tout comme ces « kevina » qui se trimballe en talon aiguilles (d’ailleurs les entendre geindre de douleur parc qu’elles ne sont pas habitués me fait toujours autant mourir de rire) avec un pantalon en taille basse, le bide à l’air et le string qui dépasse !
Le monde est à l’extrême, se camoufler ou tout montrer nait de la même origine : la soumission !
Comment peut on imaginer (le conseil constitutionnel, j’en prends le pari ne peut laisser une telle aberration !) aujourd’hui inscrire dans nos code et règlements que le port de la burqa est interdit ! Et puis même si on aménage notre législation pour pouvoir promulguer cette loi, c’est la une dérive dangereuse. La liberté d’apparence et donc notamment de la tenue vestimentaire relève du pouvoir de l’autodétermination. Le seul précédent, bien fâcheux celui la d’ailleurs, fut pendant la période fasciste avec les juifs. Car si aujourd’hui la loi peut vous édicter ce que vous ne pouvez pas porter…il n y a qu’un pas pour que demain elle vous dicte ce que vous devez porter (je connais déjà la limite que vous pouvez m’opposer qui est celle de ne pas pouvoir se balader nu dans les rues, certes !)
Il y a avait dans ce débat l’occasion de réfléchir sur les mutations de la société française, comment la société française pouvait adopter la religion musulmane en parfaite harmonie avec les lois et valeurs de la république, mais encore une fois, on a regardé l’histoire par le petit trou de la lorgnette !
En Australie, par exemple, une municipalité, a imagine ce qu’on appelle communément le « burqini », une tenue spécialement étudiée pour être portée par les jeunes femmes de confession musulmane, en parfait accord avec leur foi. Afin de prendre en compte la réalité de sa société multiculturelle et permettre à des jeunes de confession musulmane d’intégrer la société des sauveteurs de leurs plages. Voila une façon de réfléchir concise et efficace. Bien évidemment, cela vous déplaira si vous allez à la plage pour admirer Pamela Anderson et sa poitrine généreuse. Mais ces politiciens la ont avoue n’avoir eu qu’un seul but. Permettre à ces jeunes la de pouvoir exercer efficacement et sans danger pour leurs concitoyens.
On est loin la d’un tel apaisement et d’une telle recherche. Mais encore une fois on a les députes qu’on mérite alors ne nous plaignons pas puisque ils sont à notre image bien médiocre et d’une étroitesse d’esprit affligeante.
Mais une chose me taraude, si on dit que « l’habit ne fait pas le moine » alors peut on imaginer qu’il y ait des personnes qui porte cet accoutrement de burqa de leur plein gré ? ou alors toutes les femmes de confessions musulmanes et amatrices de la burqa ne sont que des soumises sans convictions ni foi ?
Je m’interroge …

vendredi 19 juin 2009

les noces d'etain n'auront pas lieu !

Quand je repense à ces instants, je me dis que le temps est traitre. Car j’ai beau me défaire de son emprise, omettre jusqu'à son existence, nier sa force…il me rappelle toujours à l’ordre. Moi et tout mon être seront inscrits à jamais dans son code génétique.
Ce samedi la nous nous sommes pris et serrés les deux mains et devant témoin nous nous sommes promis, l'un à l'autre, pour l’éternité. Dans la peine, la joie, la santé comme la maladie…nous nous sommes promis de nous chérir jusqu’à ce que la mort nous sépare ! Vaine requête auprès du grand manitou qu’est le destin. De toute cette période, c’est ce serment qui me hante et qui me torture. Mais que vaut désormais notre parole ? La vie nous a ainsi fait ce cadeau que nous n’avons pas pu garder jalousement. Il faut dire qu’elle nous a aussi tenté, mise à l’épreuve et nous a fait vaciller telle une brindille au gré du vent. Nous avons fini par être déracinés. Cela fera quelques années que mes yeux n’ont pas été exposé à ta vue. Cela fait quelques années que chaque année, cette date anniversaire me rappelle les engagements que nous n'avons pu tenir. Cela fait quelques années que je pense et repense eu dérisoire d’un tel engagement.
La blancheur immaculé de nos habits ce jour la, n’a pas préservé à jamais notre innocence, notre insouciance, nos rires volés à toux ceux qui contre les vents et marrées de notre relation n’ont rien compris du charme qui s’en dégageait.
On avance, chacun tant bien que mal, ignorant ce lien désormais inscrit dans le marbre. On a feint de l’ignorer. On s’est érigé des œillères pour se dire que le monde nous oubliera. La réalité d’une vie et ces vicissitudes nous rappellera toujours à l’ordre car cela fait dix ans qu’on s’était promis de ne plus compter le temps. Désormais c’est le temps qui nous conte à sa façon les engagements que nous n’avons su tenir !

Demain tu partiras !

C’est comme une ritournelle, une sempiternelle chanson. Elle vous entête, l’idée est la et le corps fait le reste. Bien traitre cette carcasse. Tu es entré dans ma vie comme demain tu vas en sortir. Non pas malgré moi mais bien au gré du vent. Une idée qui vous entête, pas une chanson. En tout cas pas celle qui dit que j’irais ou tu iras. Car il est des voyages qu’il faut savoir faire seul. Il est des solitaires vagabonds qui ne demandent pas l’hospitalité. Que vous accueilliez quand le cœur leur chante. Tu n’es pas ma moitié car tout chez toi et en parfaite symétrie. Et puis tu ne saurais être la moitié d’un con. Comme celui qui ne sait comment te retenir. Oh que le cœur m’en garde car dieu n’y est pour rien. Tu n’es pas non plus mon autre, trop de testostérone pour cela ! Toi ton truc serait plutôt l’endorphine, opiacé autorisé pour ma douleur. Il ne fallait pas panser mes plaies pour laisser un trou aussi béant ! La couche d’ozone en rougit de honte. Mais est ce peut être la ta destination. Je sais comment arrêter un courant d’air, comment éviter à une pomme de tomber dans le verger et comment on envoi une fusée sur la lune. Moi pauvre con, j’en sais des choses. Je sais même que demain tu partiras sans le moindre espoir pour moi de te retenir. Tu es entré chez moi sans crier gare et tu partiras sans me laisser le soin de descendre. Je serais alors un de ces voyageurs qui erre sans que la solitude m’apaise. Alors demain ne sera pas lendemain fête. Parce que les gueules de bois font parties de la fête. Tout comme les remèdes de grand mère. Cella la même qui m’avait mis en garde de cette espèce qui me ressemble et pourtant si dangereuse. Elle m’avait conté cela en toute tranquillité. De cette dame à la silhouette élancée, qui un jour s’emparerait de mon royaume sans nul autre espoir de retour que le cœur bien lourd. Il est vrai qu’importe la place et qu’importe l’endroit car tu iras sans moi et ce pour le coup bien maigre est ma consolante.oui Gavalda me crie encore « ensemble c’est tout ». Je te crie encore, à défaut de te le susurrer, vogues ! non pas la galère car cette dernière me sera réservée mais comme disait Trenet « L'amour est un petit bateau Qui s'en va, tout joyeux, sur l'onde, Voguant vers des pays nouveaux Au hasard de sa course vagabonde ». Au gré de ton périple qui ne me semble pas un si long voyage, je ne donnerais pas mon cœur, pour te retenir, car il est rempli de toi ! bien que paraissant en éclat cela me parait désormais un précieux. Je ne donnerais pas ma vie non plus car, pour toi, elle n’a pas asse vécu.et pour être bien honnête je t’y ai déjà fait une place.je resterais la avec tes gestes doués pour arpenter tes nord et tes sud. Mon corps se souviendra de ton terrain escarpé qui sent beau la flore de ses courbes pas si parfaites. Que c’est bien traitre une carcasse, car elle me rappellera jusqu’à mon dernier souffle la beauté des colonisateurs et de celle qui un jour a envahi mon cœur !

mardi 16 juin 2009

Amazing

Je dois dire que désormais et avec beaucoup de recul, pratiquement 10 mètres, j’ai saisi la nature de ta condescendance. Ce que je prenais pour de la taquinerie était une flatterie pour toi.
Ta façon de te sentir important. Te poser au dessus de moi. Me vanter ta satiété en tout : amour, sexe, humour…amitié, n’était ni plus ni moins qu’une façon de me dire ta solitude.
Ta solitude à baigner dans un monde ou tu te cherches, ou tu te hantes toi-même et ou tu crois y trouver un bonheur qui ne te satisfait pourtant pas.
Je l’ai désormais compris et compatis à ta douleur. Si tu avais écouté, ne serait ce qu’un seul mot de ce que j’ai dit. Tu aurais entendu toute la tendresse et toute la générosité dont je ne suis en rien fier car cela est inné.
Ma culture et mère patrie a inscrit cela en moi. Quelque chose dont je ne peux me dissocier. C’est ainsi et j’apprends à vivre avec, désormais sous les meilleurs hospices.
Tu as cru dans ma flatterie, puisque je sais désormais que tu l’as reçu comme telle, une façon de t’amadouer, te séduire (mais est ce grave, n’est ce pas en nous tous, cette petite envie de plaire), te faire mienne. Je t’accorde pour cette dernière, un petit bout de terrain car j’avais cru ton discours intéressant, ton parcours captivant, ta recherche légitime et louable…je me suis retrouvé ensable au mont saint Michel, ébloui par une beauté qui n’existe pas. La ou j’avais cru acheter un château en Espagne et qui s’est révèle de carte, je me suis enfoui pour la déception de celui qui attend la nouveauté avec son de lot d’espoir.
Tu auras sans doute relevé, avec ta perspicacité de singe qui apprend la grimace, que je n’ai à aucun moment parlé de coup de foudre, d’amour …et je ne sais quelles autres billevesées de chez harlequin !
Je parle de rencontre, ceux que je ne croyais pas que le virtuel pouvait encore offrir avec son lot d’imprévus, d’intérêts, de perspicacité d’attraits (pas physique encore une fois, car je te vois la prendre tes vessies pour des lanternes)…ce sont juste des instant tellement rare dans le virtuel que c’en est devenu littéralement extraordinaire.
Alors me voila avec mon cote gauche, pataud, mon envie constant d’être au dessus de la vague, mes expressions franglaises qui semblent emmener large, ma marche forcée pour le rentre dedans coute que coute. Tout cela t’a aidé à te forger l’opinion la plus détestable aujourd’hui de ma personne : "le garçon intéressé qui croit se jouer de moi !"
Il n’en est rien, reste Eve et je serais toujours Adam ; on pourrait alors se dire de concert et respectivement qu’on ne connait rien d’Adam…et d’Eve !
C’est ce qui est AMAZING et pourvu que ca le reste !!!


toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite

lundi 15 juin 2009

Crazy me !!

J’aime cette douce folie, ces instants ou vous sentez votre corps rapetisser à mesure que l’envie vous prend d’hurler et que dans votre tête foisonnent mille et une pensées aussi diverses que variées. Dans ces moments là vous devenez sourd. A moins que ce ne soit un état (pas proche de l’Ohio je le conviens, mais au moins aussi loin).

Cela m’arrive fréquemment depuis que j’essaie de contrôler mes nerfs. à l'origine !
À la création du monde qui coïncide parfaitement avec ma naissance (oui avant moi c’était le néant !), on (oui « on », l’autre superpuissant avec tous ses sbires) m’a diagnostiqué une hyperactivité déjà !. Jusqu’il n y a pas si longtemps, j’ai vécu avec. Le sang bouillant, la tête dure comme la feuille. Cela m’a valu quelques désagréments pas si terribles finalement. Mais au moins cela me donnait l’impression d’exister. Pas d’être quelqu’un, puisque je suis le premier à la création. Cela suffira à flatter mon ego jusqu'à la fin de mes jours. C'est-à-dire l’éternité !

Depuis quelques temps donc cette petite folie, qui ne me semble pas passagère, me saisit tel un steak à déguster saignant. Juste un aller retour. Il me semble, pendant ces temps là, être hors du temps et du monde. J’abolis alors toute notion espace/temps. Je ne flotte pas. Je gravite sans doute. Les autres me voient tel un autiste, ne se doutant absolument pas de ce qui peut se passer dans ma tête. Ces moments la coïncident, aussi, bien souvent avec des instants de contrariété avérés. A contrario de la majorité des drogues, la jouissance ne se produit pas pendant. Mais après.
Cela débute avec la chute ou la redescente si vous préférez. Se passe alors de moments où, en général, j’essai de me rappeler les pensées qui m’ont traversés. Bien souvent je suis incapable de les rationaliser, ces pensées.

Cela va pêlemêle de pourquoi ma voisine est nue ? Pourquoi la peine de mort est interdite ? Elle a une jolie poitrine cette conne ?pourquoi son père ne s’est pas masturbé le jour il l’a conçu ? Qui gagnerait la course entre le vent et la pluie, si elle pouvait avoir lieu ? Que rajoute « pro » à « fond » pour rendre le fond de l’eau abyssal ? trouve t on un enfer vers l’endroit ou Lan fronde Pol Pot ? et dans ces cas là quelle est l’odeur de l’orchidée ?

Je suis persuadé que tout cela a un sens qui échappe, encore, à la connaissance. J’ai envisagé la folie, l’aliénation ou autres pathologies mentales connues ou supposées.

Désormais je commence à apprivoiser ces moments. J’en arrive même à souhaiter que leurs apparitions se fassent à des fréquences régulières et rapprochées. Car désormais cela s’apparente à de l’injaculation

dimanche 14 juin 2009

Pourquoi se borner à voir le monde qu'avec deux yeux ?

La remarque peut vous paraitre saugrenue. Sauf que je me suis réveillé ce matin et un sourire s’était invité sans la moindre bienseillance dans mon lit. Il y a des politesses je dois dire, dont vous vous accommodez. Ma chambre était dans le noir absolue et il était dix heures et demi.
Voila un de ces miracles dont vous ne vous souciez ni de la véracité ni du pourquoi. Vous saisissez juste l’instant et vous dites Lucky i Am !
En effet donc à cette heure tardive de la matinée, ma chambre était donc dans le noir et pourtant elle baignait de lumière. Ne me demandez pas la raison : la blancheur de ces dents, son minois ravageur je n’en sais absolument rien c’était ainsi et quel moment magnifique.
Je me suis donc réveillé comme un homme heureux que je fusse. Oubliant tous mes tracas quotidiens et me sentant l’âme à défier le monde.
A cat instant précis j’aurais pu devenir suicidaire. Rien ni personne ne pouvait me résister ! Mon cœur empli de la richesse des braves. L’agnostique que je suis cru en un instant au magique, surréel et autre super charlatanisme. Je sentais mes veines qui remplissaient leurs fonctions à merveille. Mon cœur au sang épaissi par les paquets de cigarettes quotidiens retrouva alors une seconde jeunesse.
Je devenais léger comme une plume, idiot et affligé d’un sourire béat d’un adolescent boutonneux.
Le plus incroyable dans tout ca c’est que le fameux sourire mal poli n’était pas seul. Il était généreusement accompagné par de douces formes au galbe parfait. Je me suis rappelé un instant un dessin de Michel ange. C’était sans nul doute l’œuvre d’un plasticien. Il y avait donc la pèle mél mademoiselle seins nourriciers à la symétrie parfaite et aux rondeurs honteusement provocatrices, mademoiselle douceur de la peau légèrement ornée. Cette dernière fut sans doute la plus troublante. Imaginez-vous victime de tyson à la belle époque ko en train de vaciller entre la posture debout et la recherche du tapis. J’étais ko. Je ne saurais vous dire comment cette armée m’a attaqué. Je n’ai pas eu le temps de comprendre grand-chose. Tout juste si je me rappel un doux baiser sur ma bouche, tous les poils de mon corps qui se raidissent et enfin une posture phallique au delà de mon bas ventre. Le temps fut court, bref et comme suspendu.
Le temps de me rendre compte du si peux que je viens de vous livrer que tout ce beau monde avait disparu.
Je déclare ainsi solennellement devant témoin accepter de me faire attaquer chaque matin que le bon dieu fait. Si cette escadrille se reconnait, j’accepte volontiers de parler avec leurs responsables sans la présence des forces de l’ordre. Je me soumettrai à vos quatre volontés mais je n’aurais qu’une seule condition !
Mr sourire n’a pas le droit de manquer un seul de mes réveils !
Car ce matin je me suis fait attaquer par un sourire et il n’était pas tout seul. Dieu que c’était bon !

vendredi 12 juin 2009

un matin de lucidité

Je savais que mon cœur s'arrêterait de battre un jour...pour toi. Je l'ai su le jour ou j'ai compris qui tu étais. Cette nuit passée ne fut que pour me conforter dans cette idée. De ce voyage dont on ne veut ni descendre du train ni présumer d'arriver à bon port. On guette alors les moments d'effondrement. Lourd de sens et pourtant pas si surprenant. Parce que ces chemins la bien qu'on en connaisse l'issue, on les empreinte volontiers et ce même dans l'obscurité.
Tu n'as jamais été une personne admirable pour moi. Mon cœur rempli de ses faiblesses a cru un jour que tu étais l'élu. Ma raison ne s'en faisait pas une montagne, car elle présumait l'amourette de comptoir qui s'en irait des que la pluie cesserait sa véhémence.
Tu es un courant d'air qui, au mieux, a aéré mon esprit de ces temps frais matinaux plein de promesses de l'ombre. Mais de la plaie bénigne qui provoque l'amputation, j'ai compris avant l'heure qu'un antiseptique ferait l'affaire. Un simple remède de grand mère suffisait, t'offrir ce que tu veux pour que tu te dévoiles au grand jour.
Je continuerais mon bonhomme de chemin attristé par la nature humaine...par ta nature et ce que tu te réserves avec la pauvreté de ton âme. Tu fais, pour te persuader d'exister et rendre ta vie intéressante, la danse folle des animaux désespérés. Celle qui, au lieu de faire peur, provoque la pitié.
Oh crois moi non pas que je sois aigri d'un quelconque manque. Car tu m'as apporte la seule chose que tu possèdes malgré toi : ton cul en paillasson ! J’en ai les pieds propres aujourd'hui et je ne te dirais jamais assez merci pour ca.
Dieu merci j'ai su à temps dire non à ..."tes forêts tes loups tes gratte-ciel", à "tes torrents tes neiges éternelles". "J'habite où tes yeux sont aveuglés et où ton sang coule...désormais dans le caniveau !
Je n'irai pas où tu iras et dieu merci mon pays ne sera pas toi et qu'importe la place, qu'importe l'endroit !

dimanche 7 juin 2009

SIFFLES MOI !!!!

cela fait belles lurettes qu'on essaie de se caser l'un et l'autre dans nos emploi du temps. bon an mal an, cela a fini par faire deux ans qu'on s'etait quitté des yeux et pour une fois l'adage ne fut pas bon : loin des yeux pres de mon coeur ! je sais ce qu'il en est des histoires d'amour en general ! nous nous sommes pas foules pour trainer à nos pieds cette vessie qui se prend pour une lanterne et qui n'éclaire que le passé. toi et moi, on a été lie comme plus que les deux doigts d'une main : parce que tu fus mon amante, mon amie et ma confidente ...oui il ne restait plus que tu ne fusses la mère de mes enfants ! c'est ainsi ! la vie nous a un un peu dispersé ! nous revoir un peu dans des situation si inconfortable, mais comment en aurait il pu être autrement, m'a fait verse un larme. non pas celle de celui qui est aigri ou qui regrette, mais celle de celui qui s'est remémore nos beaux et drôle de moment de complicité que la vie nous a offerte!!
tu es, tu fus et tu seras toujours une personne spéciale dans le hall ofa fame de mon bonheur. tu as et tu auras toujours un pass vip, pour cet au delà qui, à un moment nous a dépassé. sans doute parce que ma jeunesse et son lot d'erreur avaient pris le dessus sur tout le reste.
je te rassure, tu n'es pour rien dans ce bel élan brise. j'en prends l'entière responsabilité. dans notre bonheur, ce ne fut pas un malheur de se quitter. juste apprendre à ne plus vivre ces beaux moment que le ciel vous offre en cadeau. et malgré tout ce brouillard, nous avons réussi à maintenir une visibilité. celle qui t'a permis de m'offrir ce weekend cet excellent quick que j'ai apprécie avec délectation. et de cette nuit j'en ai retenu que peu importe la boisson pourvu qu'il y ait l'ivresse.
celle de t'avoir revu, toi, ta beauté, ta gentillesse, ton humour ... et ce petit quelque chose qui a fi de toit et moi un jour un nous !!!
je te sais voyageuse, non pas de celle qui prennent le large des que l'amarrage est défait, mais celle qui a envie d'un autre et d'un ailleurs. je guetterais désormais tes moindres et gestes parce que tu n'auras qu'un mot à dire qui me rappelera ta legandair facon de passer tes nerfs sur moi : SIFFLES MOI !!!!!!

jeudi 4 juin 2009

ODE A LA POUF !!!

Je parle de la vrai, de l’écervelée, de la plus bonne des plus bonne de toutes tes copines, aux formes généreuses ehontement blonde si ce n’est par ses cheveux du moins dans sa tète.
Je t’admire. Pour ce que tu te prends dans la tronche.
Depuis que je surfe (je cause djeune ma gente dame !), il ne se passe un jour sans que je ne vois un texte pour te dénigrer. Pendant des siècles les hommes ont agi de la sorte en toute impunité. Usant et abusant de la chair humaine "amaguiz" comme disait l’excellent Rochefort !
Cela contribuait même à renforcer leur virilité. Il est même des expressions, telle « homme à femme » pour les nommer avec ce que cela comporte de valorisation. Et puis après la femme et l’homme, dieu créa la pouf, une race à part.
Consommatrice, dans l’esprit nymphomane, encore un quolibet, une expression sans les dorures. Nous sommes dans l’ère virtuelle. On achète, on consomme et on jette. Vous, les pouf, vous l’avez compris.
Parce qu’on est en droit d’exiger la qualité en tout point, quoi qu’il en coute. Toutes les qualités requises sont rarement concentrés chez un seul être. Alors vous voguez au gré de vos envies. Charnelles dans un premier temps, parce que votre « corps le vaut bien », pendant les quelques années ou votre physique est le plus avantageux. Il est toujours temps de faire des mioches.
Bien évidemment vous avez compris qu’il y aura toujours de jaloux pour vous traiter de tous les noms. Ne leur en veuillez, ils ne savent pas ce qu’ils perdent. Quoi de plus beau que la consommation à la fast Food. Sentir que pendant instant, toute une chaine se plie en quatre pour vous. Quelle sensation formidable. La royauté est aboli depuis belle lurette et pourtant pendant cet instant vous êtes la reine de la ruche ou de Navarre peu importe pourvu qu’il y ait l’ivresse.
Alors reste les péripéties ou les jalousies, les moralisatrices aux gueules super-fanées et super moches qui viennent vous reprocher votre consommation effrénée de mec à la norme iso-transgeniqué. Mais merde, quand on n’aime pas ou qu’on n’a pas les moyens on en dégoute pas les autres.
Que ces hommes n’aient rien dans la courge est secondaire. On ne leur demande pas d’écrire « les pensées » ou d’être un Aldous Huxley. On leur demande d’être beau, endimanche de la messe, et de préférence sans neurones pour permettre à tout le monde d’apprécier les qualités précédemment citées. Quoi de plus désagréable qu’un homme qui philosophe au lit ?
Vous n’avez pas de répit et il vous faut, je dois acquiescer une sacre dose de personnalité afin de faire face à tout ce ramassis de haine et de mépris. Mais vous savez ce que vous voulez et vous le méritez.
Alors se faire embroché tel un méchoui, et jetée tel un kleenex, cela devrait valoir toute l’admiration du monde. Paraitre naïve et conne à longueur de journée est un métier sans relâche qui nécessite une bonne dose de discipline. Mais cela, ils ne le comprennent pas !
Comme je ne peux parler qu’à mes congénères, qui sauront du moins comprendre mon propos, je vous supplierais de leur rendre le respect qu’elles méritent !
Pensez au bonheur de l’humanité ! Car par ces temps de crise annoncés, nous allons, nous les hommes, nous atteler à remplir la gamelle. Cela va bientôt être notre seule et unique préoccupation. Alors nous n’aurons plus le temps de séduire, d’échanger ! Il nous faudra juste copuler et expier les humiliations et les frustrations subies durant l’autre partie de la journée.
Pouvoir jouer de la lance sans être pompier. Nous nous devons d’apprivoiser donc la plus belle et la plus efficace partie de la gente féminine pour affronter ce large défi qui nous attend !!!
Ne perdons pas de vue, les nécessités du combat : « pouf girl, u are beautiful » !

ET ALORS ?

On me dit souvent grognon, grincheux, un brin taciturne vu que taquin fait ringard. Je m'incline.
je suis de nature carnivore, me délecte de la bêtise des hommes étant goulument insatisfait par la mienne. J’adore les être inqualifiables, en particulier ceux qui croient tenir le monde et rouler les autres.
J’ai trop entendu cette phrase pour la croire: " "You can fool all the people some of the time, and some of the people all the time, but you cannot fool all the people all the time.". Alors je suivrai le menteur jusque devant sa porte et pendant tout le trajet je me bidonnerais.
Parce que notre condition est misérable. On nait et on meurt et entre les deux on agonise. Certains profitent de ce laps de temps si infime, nous vivons réellement et pour les mieux lotis moins de 3000 semaines, certains remplissent des frigo, d'autres construisent des châteaux en Espagne et certains choisissent le bois le plus exotique possible pour se prémunir des vers, en vain.
On rencontre des gens et on les perd de vue, on tombe et certains se relèvent tout cela rend la vie risible.
Et alors ? Vous me direz. Et vous aurez raisons, dieu que vous avez raison et alors je me le demande encore et encore, jour après jour.
Cette question est devenue une litanie. Je n'en démords pas car elle reste sans réponse.
J’en suis arrive à me dire qu'alors on se trompe nous même, certains essayant de tromper les autres dans cette tromperie. ca devient un bordel géant !
J’ai rêve d'un sexthon, un vrai marathon de baise, être marié cent ans avec la même femme, léviter à la seule force d'y penser... j'ai rempli certains de mes rêves mais tout comme dans un bon rêve qui se respecte je me réveille toujours le lendemain en me reposant la même question, et alors ?
Ici et la des hommes se regardent le nombril ou se mettent un doigt dans le derrière, ici et la d'autres se calfeutrent dans un avenir qui leur est passé, ici est la des gens ne se regardent pas dans les yeux. Tout ce beau monde se croise au détour d'un hasard avec pour seule vraie question sans réponse, et alors ?
J’ai cru avoir la réponse à cette question le jour ou tu es entre dans ma vie.
Je me suis dit que la seule réponse qui alors me satisfaisait était de me dire que j'ai envie de te tenir la main. Je t'ai vu dans ton habit de transparence et je sais que dans ces moments ou on se sent invisible, seul compte le reflet de soi dans les yeux de l'autre. Il n ya même que cela qui compte pour le coup.
Ce petit bout de toi meilleur que tu as vu en moi c'est un peu de moi qui s'élevait. Un peu de moi arraché à la force du bras à cette condition. Il m'arrive alors de me dire que tu pourrais plier bagage demain car je ferais le ménage après ton passage. Que tu sois celle que j'ai croise, celui que j'ai vilipendé ou encore ceux qui ont pu m'envier. je sais désormais que tout ce beau monde peut se tirer parce que j'ai toujours su que les bonnes choses m'arrivent toujours après le déluge et après une petite ou une grande souffrance, peu importe car comme les bonnes chose m'arrivent toujours après les mauvaises, les mauvaises ne viendront qu'après qui sera forcement l'avant d'un ailleurs.
Alors je me mettrais dans cet état hystérique heureux d'avoir pu côtoyé un au delà et je rirais bien de mes semblables après avoir immortalisé, comme disait l’autre, l'éphémère avec des photos en couleur !

mardi 2 juin 2009

Si vous n’êtes pas bien en France vous n’avez qu’à rentrer chez vous !

Je sais cher monsieur ou gente dame que je ne suis pas ici chez moi !
Bien mieux que vous, car je sais que je ne suis, ni ici, ni nulle par ailleurs chez moi !
Je sais, mais il te sera difficile de le comprendre, que je ne suis qu’un oiseau de passage.
Affublé de rites bien primaires pour m’en donner l’impression contraire.
L’idée n’est pas venu de toi, ni de moi à tout de bien y réfléchir.
Mais je me ferais bien plaisir de semer, dans la terre que tu t’es octroyé, mes idées noires.
Je serais un homme bien sous tous rapports, à l’idée de te plaire, mais qui au fond te déplaira encore plus.
C’est bien connu, je suis dénué d’âme, je suis un homme de couleur, un basané, un fainéant, un moins bien sous toute couture, carrément citoyen de seconde zone.
Je me parerais de tous ces habits de lumière à tes yeux pour te plaire.
J’ai ma conscience et ma liberté de penser avec moi.
Tu n’y pourras donc rien, à part t’agiter tel un guignol qui aura le mérite de me faire rire.
Car je me fends la poire à te savoir si investi à me dénigrer.
Cela me donne l’importance que tu aimerais m’ôter par ailleurs.
Mais comme cela te dépasse tu te dis que ca dépend. De cette idée, je me forge un caractère, à te rendre zinzin.
Je ne crois pas à la grandeur de l’homme car j’ai vu des hommes grands sans... Je te laisse te fourvoyer à souhait et telle une salière qui se vide, tu renforceras ma force de conviction.
Ta terre, tu ne l’emporteras pas entre quatre planches. Et même si tu t’y obstines, il y a de grandes chances que cela accouche d'un sapin.
Alors mes descendants continueront de la souiller, ta terre, de leurs idées bien noires.
Ils prendront ce qu’on ne leur donne pas pour te laisser tout le reste !

Si tu savais comme ton indifférence me touche, tu t’y attacherais davantage.
Cries, calomnies, mens …à ta guise, cela amusera tes consanguins. Une orientation dans ta vie, une ligne directrice dans ta destinée. C’est ta seule issue, ta seule façon d’être quelqu’un.
Et parce que je ne le sais que trop bien je te laisserais ce plaisir et même davantage. Car je sais que cela ne fera pas de toi un homme ou une Femme mais t’en donneras l’impression.
Après tout c’est ce qui t’intéresse. Être l’auteur de mon malheur n’est qu’une façon de te réaliser.
Je te le con-cède et t’y accompagnerais volontiers. Car de la tu saisiras peut être la quintessence de la vie ; ici ou ailleurs le tout est de se réaliser, se voir devenir papillon à la place d’une chrysalide et voguer au grès de ses battements.
Alors et alors seulement tu comprendras que tu n’es ni ici ni ailleurs chez toi : et désormais le butine-ment sera ton sevrage. Tu voleras aussi tu verras « ogre-et » des vents et de la houle, tu adhéreras à la théorie du battement d’aile.
Nous sommes un tout et ne formons rien. Mais en acceptant d’être une somme de rien, dans ce bas monde, nous formerons un tout !

samedi 30 mai 2009

suis je devenu un vieux con fataliste ?

je n'apprends rien car je sais que cela a toujours été. des hommes et des femmes depuis la nuit des temps ont toujours essayé de remplacer la main de dieu ! faire de l'humanitaire, s'occuper d'autrui. ici ou la bas.
j'avoue que je fais bien moins que beaucoup.
est ce parce que je suis happé par un quotidien de plus en plus pressant, parce que je ne crois plus a grand chose (le cynisme est une seconde nature je crois chez moi), parce que je me suis embourgeoisé ou tout simplement de la simple paresse ...? je n'en sais rien.
toujours est il que je suis admiratif de l'abnégation de certains à vouloir faire de ce monde a better place ! admiratif mais quelque peu rebut par l'idée que les problèmes du monde aujourd'hui dans leurs majorités sont des faux problèmes .
qu'on se comprenne bien, je ne conteste pas le fait que des gens souffrent, meurent ou voient leurs proches mourir ou se faire tuer ! non je sais que la destinée du monde est dans les mains de quelques personnes qui pourraient sur un simple claquement de doigt régler la quasi totalité des problèmes du monde.
je sais que des conflits sont crées artificiellement a des fins politiques, de pouvoir et de jeux morbides de manipulations.
je sais que le peu de responsables des pays du tiers monde sont avilis !
tout cela est bien d'autre me rendent sceptique à appliquer un pansement sur une jambe de bois.
mais que faire en attendant, cette question je me la pose encore et encore en vain .
il n'existe pas de remèdes miracles et chacun fait en son âme et conscience. certains se lancent à corps et à cris dans une démarche en accord avec leurs consciences ! je leurs dis chapeau
j'ai trop lu sur les enjeux de le géopolitique pour me contenter de cela.
l'Afrique a cru que la vague de décolonisation des années 70 était une aspiration universelle à la démocratie. les quelques dignitaires sur place ont compris l'opportunité d'avilir leurs peuples. et nous voila dans une destinée romantique de pays qui s'affranchissent de leurs colonisateurs ! amer ! la réalité et que les politiques ont compris qu'ils n'ont pas besoin de subventionner la banane par ici, le cacao par la ...pour avoir une influence sur le pays et choisir la destinée de ces pays.
quel pays africain choisi ces dirigeants aujourd'hui sans l'aval de l'occident. quelle est réellement la part de la démocratie en Afrique aujourd'hui. et pendant ce temps là la France (nos dirigeants tout beau qu'on a élu avec cœur !!!) feint de découvrir qu'un président africain qui gagne 100 ou 200 000 euros ne peut pas à moins d'un miracle (=vol) être propriétaires sur la place parisienne d'un patrimoine immobilier évalué à des 100aines de millions d'euros !
mais ainsi va le monde et mon cynisme me demande de remercier tous ceux qui œuvrent dans le monde pour que les choses s'améliorent !

ps : j'ai eu l'occasion de discuter avec l'une d'entre ces personnes et elle m'a bluffé par son implication, sa volonté ...je me dois d'être honnête et dire ici qu'elle force le respect pour cela, bien que je continue à me dire que la réalité est ailleurs

mercredi 20 mai 2009

de la necessite, pour les gens de couleur, de s'affirmer !

(Par Fayceless)

chaque jour que le bon dieu fait, il est des événements dans le monde qui nous maintiennent dans un certain état de citoyen de seconde zone. Que cela soit de façon consciente ou inconsciente, le fait est que c'est une réalité. Combien de fois il m'est arrivé de côtoyer pendant des années, des personnes, pour me rendre compte qu'au final, ils sont capables de tenir des propos ouvertement ou implicitement racistes ! pour mémoire:

"Le racisme est une idéologie établie sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes naturels humains, désignés sous le terme de races, qui ont des caractères semblables (physiques, psychiques, culturels, etc.). Le terme racisme peut également désigner un comportement inspiré de cette idéologie ou une attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes. " (source wiki)

mais bien évidemment, et loin de moi cette idée, il ne s'agit pas d'une chasse aux sorcières qui ferait que toute référence culturelle ou à la couleur de la peau devrait être assimilé à du racisme.
Car mon propos est qu’à priori, nous, les gens de couleur, sommes les premiers responsables. En interprétant de façon mal à propos ou en se posant en individu perpétuellement victime, nous cultivons cet état de fait qui ne nous grandit pas et encore moins forcer le respect d'autrui !
J’ai conscience qu'il existe un racisme primaire dont souffre beaucoup mais qui ne peut être combattu que de façon radicale, d'abord, en prouvant par A+B que toutes les raisons de ce racisme la ne sont pas fondés.

1. nous ne savons pas que courir plus vite que les autres
2. nous n'avons pas la musique dans le sang (à ma connaissance ce n'est pas possible)
3. nous prenons et pour certains plus d'une douche par jour
4. nous ne sommes pas tous pour l'excision
5. nous ne sommes pas tous polygames
6. nous ne vivons pas tous sur le dos de la caf
7. nous avons appris, pour beaucoup d'entre nous, la langue française et sommes allés plus loin que le Brevet de collège
8. certains préfèrent la musique classique au rap....
Si chaque jour nous complétons cette liste et essayons de prouver que c'est une réalité, nous aurons fait un pas. Nous ne pouvons compter que sur nous même pour ce travail. Car la facilite est ailleurs. De cette réalité là, nous devons être conscients.

Évidemment que demain il fera jour et beaucoup d'entre nous préfèrent le clash et la marge pour se dire que ce n'est le devoir de personne. Certains et notamment beaucoup de jeunes, pensent qu'il est tout simplement notre devoir juste de s'opposer, revendiquer...provoquer le clash !

Nous pouvons nous cacher derrière notre petit doigt, comme ont fait beaucoup de nos aïeux. Mais regardez l'héritage qu'ils nous on laissé. Le respect ne se revendique pas, il se mérite !

On s'est souvent focalisé sur les simples traits et caractères physiques du racisme. La réalité est que le racisme revêt plusieurs formes notamment morales et culturelles. Ces deux derniers sont souvent les plus sournoises ! Si vous avez un gros nez, une grosse bouche ou une grosse b*** et que cela ne sied pas à votre interlocuteur, c'est son bon droit ! Certains préfèrent les petits culs, les gros seins, la blondeur des cheveux...et j'en passe, sans que cela constitue une atteinte particulière. Au pire les féministes ne seront pas d'accord, car cela revient à réduire la femme aux seuls attributs physiques certes !

Mais quelque soit le caractère que revêt le racisme, il entraine une péjoration et une hiérarchisation qui rend nécessaire le précédent postulat à savoir :
nous devons nous respecter pour être respecté. Des lors que notre position sera affirmée, il sera difficile de nous considérer inférieurs aux autres mais encore, la péjoration ne deviendra qu'une mauvaise blague sans profondeur...et qui finira, avec le temps, à devenir sans intérêt !

À bon entendeur, sachez que charité bien ordonné ....