jeudi 4 juin 2009

ODE A LA POUF !!!

Je parle de la vrai, de l’écervelée, de la plus bonne des plus bonne de toutes tes copines, aux formes généreuses ehontement blonde si ce n’est par ses cheveux du moins dans sa tète.
Je t’admire. Pour ce que tu te prends dans la tronche.
Depuis que je surfe (je cause djeune ma gente dame !), il ne se passe un jour sans que je ne vois un texte pour te dénigrer. Pendant des siècles les hommes ont agi de la sorte en toute impunité. Usant et abusant de la chair humaine "amaguiz" comme disait l’excellent Rochefort !
Cela contribuait même à renforcer leur virilité. Il est même des expressions, telle « homme à femme » pour les nommer avec ce que cela comporte de valorisation. Et puis après la femme et l’homme, dieu créa la pouf, une race à part.
Consommatrice, dans l’esprit nymphomane, encore un quolibet, une expression sans les dorures. Nous sommes dans l’ère virtuelle. On achète, on consomme et on jette. Vous, les pouf, vous l’avez compris.
Parce qu’on est en droit d’exiger la qualité en tout point, quoi qu’il en coute. Toutes les qualités requises sont rarement concentrés chez un seul être. Alors vous voguez au gré de vos envies. Charnelles dans un premier temps, parce que votre « corps le vaut bien », pendant les quelques années ou votre physique est le plus avantageux. Il est toujours temps de faire des mioches.
Bien évidemment vous avez compris qu’il y aura toujours de jaloux pour vous traiter de tous les noms. Ne leur en veuillez, ils ne savent pas ce qu’ils perdent. Quoi de plus beau que la consommation à la fast Food. Sentir que pendant instant, toute une chaine se plie en quatre pour vous. Quelle sensation formidable. La royauté est aboli depuis belle lurette et pourtant pendant cet instant vous êtes la reine de la ruche ou de Navarre peu importe pourvu qu’il y ait l’ivresse.
Alors reste les péripéties ou les jalousies, les moralisatrices aux gueules super-fanées et super moches qui viennent vous reprocher votre consommation effrénée de mec à la norme iso-transgeniqué. Mais merde, quand on n’aime pas ou qu’on n’a pas les moyens on en dégoute pas les autres.
Que ces hommes n’aient rien dans la courge est secondaire. On ne leur demande pas d’écrire « les pensées » ou d’être un Aldous Huxley. On leur demande d’être beau, endimanche de la messe, et de préférence sans neurones pour permettre à tout le monde d’apprécier les qualités précédemment citées. Quoi de plus désagréable qu’un homme qui philosophe au lit ?
Vous n’avez pas de répit et il vous faut, je dois acquiescer une sacre dose de personnalité afin de faire face à tout ce ramassis de haine et de mépris. Mais vous savez ce que vous voulez et vous le méritez.
Alors se faire embroché tel un méchoui, et jetée tel un kleenex, cela devrait valoir toute l’admiration du monde. Paraitre naïve et conne à longueur de journée est un métier sans relâche qui nécessite une bonne dose de discipline. Mais cela, ils ne le comprennent pas !
Comme je ne peux parler qu’à mes congénères, qui sauront du moins comprendre mon propos, je vous supplierais de leur rendre le respect qu’elles méritent !
Pensez au bonheur de l’humanité ! Car par ces temps de crise annoncés, nous allons, nous les hommes, nous atteler à remplir la gamelle. Cela va bientôt être notre seule et unique préoccupation. Alors nous n’aurons plus le temps de séduire, d’échanger ! Il nous faudra juste copuler et expier les humiliations et les frustrations subies durant l’autre partie de la journée.
Pouvoir jouer de la lance sans être pompier. Nous nous devons d’apprivoiser donc la plus belle et la plus efficace partie de la gente féminine pour affronter ce large défi qui nous attend !!!
Ne perdons pas de vue, les nécessités du combat : « pouf girl, u are beautiful » !