dimanche 14 juin 2009

Pourquoi se borner à voir le monde qu'avec deux yeux ?

La remarque peut vous paraitre saugrenue. Sauf que je me suis réveillé ce matin et un sourire s’était invité sans la moindre bienseillance dans mon lit. Il y a des politesses je dois dire, dont vous vous accommodez. Ma chambre était dans le noir absolue et il était dix heures et demi.
Voila un de ces miracles dont vous ne vous souciez ni de la véracité ni du pourquoi. Vous saisissez juste l’instant et vous dites Lucky i Am !
En effet donc à cette heure tardive de la matinée, ma chambre était donc dans le noir et pourtant elle baignait de lumière. Ne me demandez pas la raison : la blancheur de ces dents, son minois ravageur je n’en sais absolument rien c’était ainsi et quel moment magnifique.
Je me suis donc réveillé comme un homme heureux que je fusse. Oubliant tous mes tracas quotidiens et me sentant l’âme à défier le monde.
A cat instant précis j’aurais pu devenir suicidaire. Rien ni personne ne pouvait me résister ! Mon cœur empli de la richesse des braves. L’agnostique que je suis cru en un instant au magique, surréel et autre super charlatanisme. Je sentais mes veines qui remplissaient leurs fonctions à merveille. Mon cœur au sang épaissi par les paquets de cigarettes quotidiens retrouva alors une seconde jeunesse.
Je devenais léger comme une plume, idiot et affligé d’un sourire béat d’un adolescent boutonneux.
Le plus incroyable dans tout ca c’est que le fameux sourire mal poli n’était pas seul. Il était généreusement accompagné par de douces formes au galbe parfait. Je me suis rappelé un instant un dessin de Michel ange. C’était sans nul doute l’œuvre d’un plasticien. Il y avait donc la pèle mél mademoiselle seins nourriciers à la symétrie parfaite et aux rondeurs honteusement provocatrices, mademoiselle douceur de la peau légèrement ornée. Cette dernière fut sans doute la plus troublante. Imaginez-vous victime de tyson à la belle époque ko en train de vaciller entre la posture debout et la recherche du tapis. J’étais ko. Je ne saurais vous dire comment cette armée m’a attaqué. Je n’ai pas eu le temps de comprendre grand-chose. Tout juste si je me rappel un doux baiser sur ma bouche, tous les poils de mon corps qui se raidissent et enfin une posture phallique au delà de mon bas ventre. Le temps fut court, bref et comme suspendu.
Le temps de me rendre compte du si peux que je viens de vous livrer que tout ce beau monde avait disparu.
Je déclare ainsi solennellement devant témoin accepter de me faire attaquer chaque matin que le bon dieu fait. Si cette escadrille se reconnait, j’accepte volontiers de parler avec leurs responsables sans la présence des forces de l’ordre. Je me soumettrai à vos quatre volontés mais je n’aurais qu’une seule condition !
Mr sourire n’a pas le droit de manquer un seul de mes réveils !
Car ce matin je me suis fait attaquer par un sourire et il n’était pas tout seul. Dieu que c’était bon !