mardi 29 septembre 2009

Aujourd’hui est le premier jour de ma vie !

Nous y voila. Ils sont rares ces moments, pour moi, où je me pose et regarde avec tendresse le chemin parcouru, mes actes, mes moments de faiblesse ou de grande réussite, mes moments de solitude…et les deux merveilleux parents qui ont eu la bonne idée de me mettre au monde.
Pour certains c’est quasi quotidiennement que s’accomplit ce miracle. Mais je ne suis pas homme à contempler le passe sans doute impatient de savoir ce que me réserve l’avenir. Ici et la certains pensent à leur mariage foiré, aux enfants indignes qu’ils ont mis au monde et qui les mettront aux hospices, à l’argent perdu, à l’amour perdu, au bonheur d’être seul, au malheur qu’ils ont d’être accompagné, à l’exploit qu’ils vont réaliser…
Moi je me fends la poire d’être encore en vie et mesure la grandeur de mes succès aux sacrifices que j’ai du faire pour les atteindre. Voila donc trente deux ! Putain trente deux comme le nombre de mes dents. L’année prochaine je pourrais imiter le christ ou/et devenir raisonnable. Tiens voila un gros mot dans ma bouche : raisonnable ! Voila 32 ans que je n’ai jamais connu la raison et je ne vois pas comment je pourrais changer cela demain. Acheter un château en Espagne, fonder une famille, un monospace pour les mioches avec comme disait l’autre « Et un truc très pratique Pour ranger les pièces de monnaie ». Et dire que je connais des gens qui sont mariés depuis trente deux ans. Rien que d’y penser cela me donne une crise d’urticaire. Ma relation la plus longue, avec une femme, quatre ans ! Alors imaginer trente deux ans !
Et puis pourquoi ce moment me semble être un tournant ? Bizarrement cette année plus que d’autre, j’arrive à sentir un frémissement, une odeur de nouveauté, je me sens dans une nouvelle dynamique, un vrai tournant mais ce que je ne sais pas c’est la direction. Du coup je suis plus excité et sans doute plus excitant !
Je sais et vous m’excuserez d »ores et déjà pour cet excès de narcissisme mais il me semble qu’il est des joies qu’il faut savoir savourer et faire savoir : celui d’être en vie aujourd’hui, en pleine possession de mes moyens et presque dans la force de l’âge. Certes, et bien heureusement, il me reste du chemin à parcourir, des montagnes à gravir et des lendemains qui déchantent à vivre. Ce n’est point grave et encore bien heureusement. Aujourd’hui est le premier jour de ma vie de mes amours et de mes emmerdes !
Je ne saurais nullement, sinon vous déverser une litanie de choses bine monotones, vous dire mon excitation, ma motivation ni mon envie. Il est point question de prouver quoique ce soit à qui ce soit car je le sais, et sans doute la seule chose dont je sois à peu prés sur, je suis capable de tout !
Vous dire que rien ne m’est impossible serait trop pompeux et vous dire que je peux tout réussir serait présomptueux. Alors je vous dirais simplement que j’ai toujours cru à la bonne étoile ! À ma bonne étoile. Demain est le second jour de ma vie accompagné de ma bonne étoile, nous franchirons un à un et à mais nues tout ce qui se présente de relief aussi accidenté que possible et nous finirons par régner tout la haut. Mon ombre sera désormais ma voie !

vendredi 11 septembre 2009

Et si elle est comme je l’imagine …

Imaginez une rue sombre dans les bas fonds de rio ou de Madrid, peu importe, car ce qui compte à ce moment là c’est la moiteur, la lourdeur de l’air qui vous rappelle le cagnard de la journée. Les crevasses sont aussi du paysage, le côté négligé sert de nœud pour le tout ! si vous arrivez à imaginer cet instant c’est qu’alors vous aurez compris qu’à ce moment là on ne pense à rien ou en tout cas à rien de précis bien qu’on s’attende à tout !
Et voila ce n’était pas à rio ni à Madrid mais derrière mon or-dinateur que j’ai fait sa rencontre. Je sais que pour le coup le langage est usurpé mais n’est ce pas le délice des langues ? L’usurpation !
Il est rare que j’ai des réactions de midinettes, rare que je puisse autant m’interroger sur l’étrangeté d’une relation. Enfin si je puis me permettre, puisque la qualifier ainsi est sans doute trop mais surement pas assez au vu et au su de mon ressenti. Car je ne connais rien d’elle: sans doute trop peu ! un peu de ces gouts musicaux par ci et un mot appris par elle, par là et en tout et pour tout sans doute que le compte y est !
J’ai accepté le principe car j’aime la nouveauté. Je ne connais des relations épistolaires que le charme qui s’en dégageait de mes lectures (Julie ou la Nouvelle Héloïse entre autre). Il me semblait que ce concept ne pourrait survivre à cette époque du fast food. Le roman par courriel me semble dénué de tout charme. Et d’ailleurs il m’importe peu qu’il survive. Le voir naître fut en tout point pour moi le plus intéressant.
Et donc voila il fut, et telle la lumière, m’émerveilla et commença alors, sans doute dans les traits les plus forts de notre société, ce qui fait que de nous jour être chevaleresque vous rend risible !
Que l’on se comprenne et ceci de cette oreille, je ne suis en nul point chevaleresque. Mais il m’a semblé avoir eu l’idée folle ou l’envie, toute aussi folle qui me taraude encore et encore : briser la chaîne. Aller au delà ! Découvrir sous toutes ses coutures ce qui rend ce petit de bout de jeune femme intéressante, attirante, attachante, excitante…mystérieuse et j’en aurais fini la de la litanie !
Il me semble que je connais la raison pourtant ou du moins je la devine. Celle qui me vient spontanément à l’idée mais sans doute pas la seule est que justement cette relation est en tout point originale et est née de ces hasards qui vous bouscule sans crier gare ! Nouveau et excitant. Et si on vous demande dites les deux à la fois s’il vous plaît !
Je ne trouve point d’autres raisons pour expliquer cette envie folle de ne pas poursuivre dans cette idée qui jusque la nous sied à merveille, avait un charme et fut des plus délicieuse ? À part aflelou je ne connais pas ! (oui parce qu’il paraît qu’il est fou l’autre)
Vous connaissez sans doute la raison qui veut que le cœur a les siennes ! et je vous vois bien d’ici ! car ce n’est point de gros mot que je profère que de dire que le cœur a ses raisons !
Et même si il est vrai que pour le coup, de toute cette mécanique bien huilée, qu’est ma carcasse, je me trouve trahi par sans doute le plus petit d’entre eux !
Je dois à la vérité de dire qu’ainsi va la vie, comme demain il fera jour, il faudra bien que jeunesse se fasse car je crois que je n’en ai pas encore fini de faire ma midinette…à trente ans !