lundi 8 février 2010

Est-ce que tu m’aimes ?



Rare sont les moments ou cette question tombe à pic. Ou les gens qui la posent arrivent à la faire coïncider avec toute la magie, la tendresse, la folie …nécessaire. Et puis quand bien même, à quoi bon.?car c’est la question piège par excellence. Outre le choix de réponse assez restreint , il n y a pas de bonne réponse.
Cette question a tout l’air d’une question à choix multiple, la réalité s’avère bien pauvre. Oui ou non. Vous pouvez ajouter l’emballage nécessaire pour charmer ou calmer votre interlocuteur. Mais le simple fait de la question et la magie s’envole.
Donc elle : est ce que tu m’aimes ?
 S’en suit un long moment de silence. Bien que j’avais envie de répondre oui. Je reste muet comme une carpe. Et encore une carpe fait des mouvements bizarroïdes avec sa bouche qui occupe un instant l’esprit.
Moi : je connais la réponse à ta question mais cela m’ennui de te répondre.
Elle : ah bon ? Pourquoi ?
Moi : je n’aime pas les holdups, je n’aime pas me sentir extorquer et surtout la meilleur chose, d’après  la légende, que je possède : mon amour. Alors non je ne te répondrais pas car dire je t’aime est un cadeau, donc qui ne se réclame pas mais qui s’offre avec la vanité du généreux  donateur. Oui dire je t’aime est un instant qui ne se partage que par décision unilatérale et ce peu importe les dommages collatéraux.
Elle : ok je le comprends.
Moi : non je crois que tu ne comprends pas justement. Tu crois comprendre mais en fait non !car si tu avais compris tu m’aurais dit je t’aime par décision unilaterale. Telle la façon dont je conçois les esprits intelligents pour qui action signifie réaction, pour qui théorie signifie pratique…alors non je crois pas que tu ais compris quoique ce soit à ce que j’ai dit. Et dans ce cas la, il eut été plus honnête de dire je ne comprends pas ! Auquel cas je me serais attèlé à faire rentrer dans ta petite cervelle de moineau ceci : « il ne pourra rien rentrer qui vaille dans une si étroite petite cervelle de moineau ». Alors si tu veux bien la douche est sur ta droite et tire la porte en partant stp car demain j’ai un rdv très tôt...

.................................................................................Je crois que ce fut la dernière fois que je l’ai revue!

dimanche 29 novembre 2009

Une de ces nuits ...(prélude)

Elle était la en fin de soirée. De ces nuits où j’erre sans but ultime. Même pas à la recherche d’un plan cul. Juste le plaisir de boire, trainer et exposer au monde (bien grand mot j’acquiesce) en tout cas de la nuit, mon bien être faussement joyeux ! Donc je disais plantée la devant moi, un peu hors du temps. Dans cette boite un peu branchouille, les jeunes filles sont habillées à peu prés pareil : jean taille basse, string toute voile dehors, piercing, décolleté plongeant pour celles qui ont le loisir d’avoir la poitrine généreuse, coiffure à la Courtney cox…elle fut au contraire habillée d’une longue jupe pourpre, une grosse ceinture noire qui lui dessinait la taille, un chemisier blanc des très classes et qui mettait en valeur le don de la nature pour l’allaitement ! Je ne sais pas si l’image vous parait, comme elle m’a paru, un peu hors du temps ! Et c’est sans doute pour cette raison qu’elle a happée toute mon attention. Et toute mon attention est beaucoup dire car il n’en restait pas grand-chose les 2/4 ayant été absorbé par les litres d’alcool ingurgité jusque la !
Moi : bonsoir
Elle : bonsoir
Moi : cette place est prise ?
Elle : non
Moi : merci et vous vous êtes prise ?
Elle : pardon ?
Moi : je me demandais si vous étiez accompagnée ?
Elle : oui par une amie ! Pourquoi ?
Moi : pour savoir si je pouvais vous tenir compagnie
Elle : je n’ai pas besoin de compagnie !
Moi : quand je vais en boite, c’est ou pour boire ou pour trouver un plan cul et vous ?
Elle : moi j’y vais pour m’amuser
Moi : ce n’est pas incompatible avec les 2 précédentes propositions !
Elle : pour boire alors
Je jeta rapidement un coup d’œil au bar pour voir qu’en terme d’alcool, la boite n’avait pas spécialement des gouts raffinés. Je m’empresse de commander une bouteille de champagne, une Lanson je crois, pour la modique somme de cent euros, une bagatelle dans le lot de tout ce que j’avais dépensé jusque la ! Je lui proposai bien évidemment à boire et elle m’indiqua que le champagne était parfait. J’en commandai alors une deuxième par pure folie et par envie de l’impressionner. Geste bien vaine et stupide je vous l’accorde.
Elle : mais tu viens d’en commander une !
Moi : oui je sais une pour moi et une pour vous ou devrais je dire tu puisque désormais on se tutoie !
Elle : mais tu es fou une coupe était suffisante !
Moi : comme je te disais quand je vais en boite c’est pour boire ou / et trouver u plan cul. Et comme j’ai l’impression que tu ne veux de la deuxième proposition, je ne suis pas disposé à partager ma bouteille avec toi !
Elle : oui mais je te répète une coupe était bien suffisant.
Moi : la suffisance n’est pas une obligation donc tant pis et au moins avec deux bouteilles ils vont s’empresser de nous trouver une table. Car j’aimerais bien être à l’aise pour discuter avec toi !
Elle : discuter de quoi ?
Moi : de toi de moi de tout et de rien, de ce qui t’émeut te fait rire et éventuellement te pousse à aller dans le lit d’un parfait inconnu.
Elle : je ne vais pas dans le lit d’un inconnu !
Moi : au bout de combien de temps estimes tu connaitre un mec ?
Elle : je ne sais pas ca dépend …
Moi : de quoi ?
Elle : du feeling ! Mais je te trouve bien direct ! Tu dragues toutes les nanas comme ca en boite ?
Moi : non uniquement celle avec qui j’aimerais boire et avoir un plan cul !
Elle : et ca marche ?
Moi : je te dirais dans un petit moment …
Je lui proposa d’aller dans le fumoir (c’est marrant car c’est comme aller dans un mouroir) ces endroits empestent comme un chien mouillé !
une fois dans cet endroit lugubre, je repris notre conversation. En boite et je l’ai appris à mes dépends, il faut battre le fer quand il est chaud. Et elle je la sentais chaude comme la braise. Je vous accorde que bon nombre de jeunes filles auraient déjà pris leurs jambes à leur cou ou alors n’aurait pas compris un mot de ce que je disais. Ce sont, malheureusement, des bimbo écervelées, doux euphémisme.
Moi : comme on ne se connait pas et peut être qu’on ne se reverra plus, peut on être honnête et sincère rien qu’une petite minute ?
Elle : c'est-à-dire ?
Moi : j’ai plein de questions qui me viennent à l’esprit et j’aimerais que tu y répondes honnêtement et sans chichi, je n’aurais pas loisir à te juger en fonction de ta réponse.
Elle : oui j’allais te proposer justement, comme tu me sembles bien entreprenant de griller la politesse à tous les préliminaires..
Elle n’a pas eu le temps de finir sa phrase que nous voila au vestiaire en train de récupérer nos affaires. Le videur en profita pour me demander et ce pour la énième fois ma carte de visite.
Je me suis exécuté le plus rapidement possible et nous voila dehors pour héler un taxi.
Elle : on va ou ?
Moi : moi je sais ou je vais mais je ne sais pas toi ?
Elle : et tu vas ou ?
Moi : explorer ton pays intime et tous ces reliefs !!!
Elle : tu parles toujours avec autant d’assurance aux femmes ?
Moi : non uniquement aux jeunes filles vierges !
Elle : qui te dit que je suis vierge ?
Moi : personne mais personne ne me dit le contraire non plus
Deux secondes plus tard, nous voila dans un taxi en direction du grand hôtel, une main dans ma poche pour vérifier que j’ai bien mon téléphone et ma carte bleue et une autre dans sa jupe.

…ce n’est pas tous les soirs comme cela mais quand ca arrive on apprécie ! Voila donc une de ces nuits où on est content d’être ENVIE !!!!

…à suivre

mardi 29 septembre 2009

Aujourd’hui est le premier jour de ma vie !

Nous y voila. Ils sont rares ces moments, pour moi, où je me pose et regarde avec tendresse le chemin parcouru, mes actes, mes moments de faiblesse ou de grande réussite, mes moments de solitude…et les deux merveilleux parents qui ont eu la bonne idée de me mettre au monde.
Pour certains c’est quasi quotidiennement que s’accomplit ce miracle. Mais je ne suis pas homme à contempler le passe sans doute impatient de savoir ce que me réserve l’avenir. Ici et la certains pensent à leur mariage foiré, aux enfants indignes qu’ils ont mis au monde et qui les mettront aux hospices, à l’argent perdu, à l’amour perdu, au bonheur d’être seul, au malheur qu’ils ont d’être accompagné, à l’exploit qu’ils vont réaliser…
Moi je me fends la poire d’être encore en vie et mesure la grandeur de mes succès aux sacrifices que j’ai du faire pour les atteindre. Voila donc trente deux ! Putain trente deux comme le nombre de mes dents. L’année prochaine je pourrais imiter le christ ou/et devenir raisonnable. Tiens voila un gros mot dans ma bouche : raisonnable ! Voila 32 ans que je n’ai jamais connu la raison et je ne vois pas comment je pourrais changer cela demain. Acheter un château en Espagne, fonder une famille, un monospace pour les mioches avec comme disait l’autre « Et un truc très pratique Pour ranger les pièces de monnaie ». Et dire que je connais des gens qui sont mariés depuis trente deux ans. Rien que d’y penser cela me donne une crise d’urticaire. Ma relation la plus longue, avec une femme, quatre ans ! Alors imaginer trente deux ans !
Et puis pourquoi ce moment me semble être un tournant ? Bizarrement cette année plus que d’autre, j’arrive à sentir un frémissement, une odeur de nouveauté, je me sens dans une nouvelle dynamique, un vrai tournant mais ce que je ne sais pas c’est la direction. Du coup je suis plus excité et sans doute plus excitant !
Je sais et vous m’excuserez d »ores et déjà pour cet excès de narcissisme mais il me semble qu’il est des joies qu’il faut savoir savourer et faire savoir : celui d’être en vie aujourd’hui, en pleine possession de mes moyens et presque dans la force de l’âge. Certes, et bien heureusement, il me reste du chemin à parcourir, des montagnes à gravir et des lendemains qui déchantent à vivre. Ce n’est point grave et encore bien heureusement. Aujourd’hui est le premier jour de ma vie de mes amours et de mes emmerdes !
Je ne saurais nullement, sinon vous déverser une litanie de choses bine monotones, vous dire mon excitation, ma motivation ni mon envie. Il est point question de prouver quoique ce soit à qui ce soit car je le sais, et sans doute la seule chose dont je sois à peu prés sur, je suis capable de tout !
Vous dire que rien ne m’est impossible serait trop pompeux et vous dire que je peux tout réussir serait présomptueux. Alors je vous dirais simplement que j’ai toujours cru à la bonne étoile ! À ma bonne étoile. Demain est le second jour de ma vie accompagné de ma bonne étoile, nous franchirons un à un et à mais nues tout ce qui se présente de relief aussi accidenté que possible et nous finirons par régner tout la haut. Mon ombre sera désormais ma voie !

vendredi 11 septembre 2009

Et si elle est comme je l’imagine …

Imaginez une rue sombre dans les bas fonds de rio ou de Madrid, peu importe, car ce qui compte à ce moment là c’est la moiteur, la lourdeur de l’air qui vous rappelle le cagnard de la journée. Les crevasses sont aussi du paysage, le côté négligé sert de nœud pour le tout ! si vous arrivez à imaginer cet instant c’est qu’alors vous aurez compris qu’à ce moment là on ne pense à rien ou en tout cas à rien de précis bien qu’on s’attende à tout !
Et voila ce n’était pas à rio ni à Madrid mais derrière mon or-dinateur que j’ai fait sa rencontre. Je sais que pour le coup le langage est usurpé mais n’est ce pas le délice des langues ? L’usurpation !
Il est rare que j’ai des réactions de midinettes, rare que je puisse autant m’interroger sur l’étrangeté d’une relation. Enfin si je puis me permettre, puisque la qualifier ainsi est sans doute trop mais surement pas assez au vu et au su de mon ressenti. Car je ne connais rien d’elle: sans doute trop peu ! un peu de ces gouts musicaux par ci et un mot appris par elle, par là et en tout et pour tout sans doute que le compte y est !
J’ai accepté le principe car j’aime la nouveauté. Je ne connais des relations épistolaires que le charme qui s’en dégageait de mes lectures (Julie ou la Nouvelle Héloïse entre autre). Il me semblait que ce concept ne pourrait survivre à cette époque du fast food. Le roman par courriel me semble dénué de tout charme. Et d’ailleurs il m’importe peu qu’il survive. Le voir naître fut en tout point pour moi le plus intéressant.
Et donc voila il fut, et telle la lumière, m’émerveilla et commença alors, sans doute dans les traits les plus forts de notre société, ce qui fait que de nous jour être chevaleresque vous rend risible !
Que l’on se comprenne et ceci de cette oreille, je ne suis en nul point chevaleresque. Mais il m’a semblé avoir eu l’idée folle ou l’envie, toute aussi folle qui me taraude encore et encore : briser la chaîne. Aller au delà ! Découvrir sous toutes ses coutures ce qui rend ce petit de bout de jeune femme intéressante, attirante, attachante, excitante…mystérieuse et j’en aurais fini la de la litanie !
Il me semble que je connais la raison pourtant ou du moins je la devine. Celle qui me vient spontanément à l’idée mais sans doute pas la seule est que justement cette relation est en tout point originale et est née de ces hasards qui vous bouscule sans crier gare ! Nouveau et excitant. Et si on vous demande dites les deux à la fois s’il vous plaît !
Je ne trouve point d’autres raisons pour expliquer cette envie folle de ne pas poursuivre dans cette idée qui jusque la nous sied à merveille, avait un charme et fut des plus délicieuse ? À part aflelou je ne connais pas ! (oui parce qu’il paraît qu’il est fou l’autre)
Vous connaissez sans doute la raison qui veut que le cœur a les siennes ! et je vous vois bien d’ici ! car ce n’est point de gros mot que je profère que de dire que le cœur a ses raisons !
Et même si il est vrai que pour le coup, de toute cette mécanique bien huilée, qu’est ma carcasse, je me trouve trahi par sans doute le plus petit d’entre eux !
Je dois à la vérité de dire qu’ainsi va la vie, comme demain il fera jour, il faudra bien que jeunesse se fasse car je crois que je n’en ai pas encore fini de faire ma midinette…à trente ans !

samedi 29 août 2009

Un soir de spleen !!

J’ai beau me dire, j’ai beau faire et tenter de me défaire et pourtant rien n’y fait. C’est ainsi mais la raison ne l’entend pas ou en tout cas pas de cette oreille la ! C’est ironique, ridicule, hilarant pour celui qui a un peu de recul ; et je dois vous l’avouer c’est loin d’être mon cas ; c’est ainsi et peut être la meilleure des rationalités : risible !
Je le suis et ne m’en cache pas. Je vous l’avoue, l’acquiescer ne fait en rien mon bonheur. Juste m’enfoncer un peu plus dans ce qui devient méandre ou insoluble pour en finir comme je vous ai déjà prévenu : risible !
Elles hantent mes journées et encore elles ont une fin : la tombée de la nuit. Mes pensées ont elles aussi une fin : l’incompréhension. Quand à mon cœur, à l’infini sagesse, le soupçon de désespoir est infini et eternel ! Car de mon vivant il ne connaitra ni la raison ni la foi. Il ne connait que le battement, la chamade, le bord de l’infarctus… il les connait tous d’autant plus qu’il les vit quotidiennement depuis cette rencontre que je ne saurais qualifier, en tout cas pas en heureuse ni malheureuse !
Avouer que tu es devenu mon quotidien, malgré ton absence est sans doute pour beaucoup un aveu de faiblesse. Pour ceux, comme cœur, qui ne connaissent que les rythmes effrénés depuis ce jour la c’est un euphémisme.
On nous apprend que l’air frais fait du bien au cœur et au corps, que manger cinq légumes par jours entretient la vitalité, que jeuner de temps a temps vous absout de bon nombre de vos péchés, que la lune ne vient que pour les cœurs lourds, que l’homme est un loup pour l’homme…bien d’autres encore et bien davantage. Mais dans ces réalités biens polissonnes, on nous a jamais appris la morosité d’un cœur qui espère, la tristesse d’un cœur qui appréhende, le deuil d’un cœur qui n’oublie pas, l’anéantissement d’un cœur sans lendemain … en un mot commençant on nous a jamais appris à apprivoiser un cœur qui aime sans réciproque !
C’est ainsi et on n’y peut rien. Ou suis-je seul à vivre ce mal qui rend la terre entière maudite, les meilleurs plats fades, les bon vins piquettes, les bons mots maux ?
Cela doit être mon unique bouée de sauvetage, en parler ici maintenant, le dire haut et fort. De toutes celles que j’ai connu et les autres, tu es celle que j’aurais aime connaitre davantage !

mardi 14 juillet 2009

J’ai moi-même un excellent ami noir !

souvent servi d’excuse, de prétexte, parce que je suis le bon client. Celui qui vous excuse des maux les plus détestables. Celui qui vous affranchi de la culpabilité. Dans ce bas monde, beaucoup se voilent la face. On est trop occupe par d’autres soucis bien plus terre à terre. Pourquoi se perdre dans des causes qui existent depuis la nuit des temps et qui ne trouveront sans doute jamais d’issu. Alors bien souvent les gens de la couleur de l’innocence et de la pureté, en tout cas ceux que je connais, se délectent de pouvoir me présenter tel un joli achalandage. Il est vrai que je présente bien. Je suis la quasi bon gendre. Celui qui sait aligner deux mots, qui prend, un minimum soin de son apparence, l e bon vivant. Celui qui n’a pas de revendications en tout cas pas celles qui peuvent vous plomber une soirée. Je n’aurais pas cette couleur d’ébène, je serais presque parfait. Ne vous esclaffez pas ! Je vous vois d’ici flairer mon melon. Je vous imagine vous moquer de mon ego. Mais permettez-moi de m’octroyer, ce mignon péché, celui que vous ne me permettrez jamais parce que vous ne sauriez reconnaitre aucune de ces qualités. Alors que peut être je les usurpe, alors peut être vous sentirez le faussaire grandir en moi. Mais c’est ainsi et c’est le sujet. En effet je veux juste vous dire que si vous vous regardez dans un miroir et qu’il vous arrive de vous dire que vous avez un excellent ami, alors rasez vous à blanc, chaussez les rangers et filez chez le tatoueur. Il n’existe plus de manifeste chez le libraire, mais l’inspiration au fond de vous fera l’affaire. Parce que cette phrase la parmi tant d’autres, sont les prémices des promesses de l’ombre que votre côte civilisé ne saura jamais avouer, par lâcheté, manque de conviction ou tout simplement par étroitesse d’esprit. J’aime les autres ! Ces abrutis qui assument des thèses irrationnelles, mais au moins ceux la ont le mérite d’y croire et jamais ils n’auront la faiblesse de m’afficher comme signe de leur ouverture d’esprit !
Mais seulement comprenez-vous un mot de ce que je dis, où alors peut être que vous ne vous sentez pas visé parce que vous-même avez un excellent ami noir !

lundi 6 juillet 2009

J’aime à croire que c’est mon départ que vous fêtez

Je sais, ce jour viendra où, je partirais en silence. Ou personne ne me regrettera ou presque. Et pourtant j’ai hâte de partir. De fuir cette indifférence qui me colle à la peau. Sans doute mal plus enviable pour ceux qui ont le choix. Mais moi je n’ai pas choisi ni de naitre et encore moins le courage de partir. J’imagine qu’en cette période où tout bruisse dehors. Ca doit valoir l’agitation d’une fourmilière. Je me rappelle de cela à l’époque ou j’étais quelqu’un avec un nom et une dignité maigre souvenir d’une époque qui n’a existe que dans ma tète. J’ai traversé, en silence; ce long périple brouillant. Non pas que je n’aurais pas aimé me mêler à la foule hystérique. Je n’étais tout simplement pas convié. Je ne suis pas homme à m’imposer et même à la vie. Je croyais que c’était un berceau, cette dame nature. J’ai entendu des gens parler de sa générosité qui me reste légendaire voire même mythique. Il faut croire qu’elle doit avoir ces chouchous et ces enfants gâtes. Et elle m’a fait boire la coupe jusqu’à la lie.
Est-ce sans doute de ma faute. Oui sans doute de ne pas avoir eu les dents d’une louve et le cœur léger qui se fiche de tout. Je n’étais pas des vôtres ou alors de ceux qui se complaisent dans l’incompréhension du monde. Je n’ai pas compris les règles du jeu. Ni pourquoi je devais gagner ou perdre. Je me suis laisse alors bousculer par le vent telle une brindille et je croyais que c’était à dessin ! Je me consolais alors, dans l’errance, de cet espoir fou d’une destination à bon port. Après tout je n’aurais pas été le premier ni le dernier. Mais je suis reste en fond de cale et même la on ne m’y tolérait à peine. Préférant y charrier leurs marchandises, sans doute plus nécessaires. Alors parce que vous vous fichez de ma condition, je vous laisse le monde avec vos occupations. Je ne serais plus une honte pour vous si tant est que je le fus un jour. Je leur dirai en haut que vous êtes si bien ici et que vous comptez même y rester à jamais. Moi j’ai hâte de partir la haut car je sais que ca ne sera pas pire. Et même si c’est le cas l’espoir d’une autre vie m’y appelle. Le même qui me promettait le port ici bas. Je n’ai pas connu l’absence ou le manque, mais la relation à autrui ce que vous appelez la solitude.