J’ai beau me dire, j’ai beau faire et tenter de me défaire et pourtant rien n’y fait. C’est ainsi mais la raison ne l’entend pas ou en tout cas pas de cette oreille la ! C’est ironique, ridicule, hilarant pour celui qui a un peu de recul ; et je dois vous l’avouer c’est loin d’être mon cas ; c’est ainsi et peut être la meilleure des rationalités : risible !
Je le suis et ne m’en cache pas. Je vous l’avoue, l’acquiescer ne fait en rien mon bonheur. Juste m’enfoncer un peu plus dans ce qui devient méandre ou insoluble pour en finir comme je vous ai déjà prévenu : risible !
Elles hantent mes journées et encore elles ont une fin : la tombée de la nuit. Mes pensées ont elles aussi une fin : l’incompréhension. Quand à mon cœur, à l’infini sagesse, le soupçon de désespoir est infini et eternel ! Car de mon vivant il ne connaitra ni la raison ni la foi. Il ne connait que le battement, la chamade, le bord de l’infarctus… il les connait tous d’autant plus qu’il les vit quotidiennement depuis cette rencontre que je ne saurais qualifier, en tout cas pas en heureuse ni malheureuse !
Avouer que tu es devenu mon quotidien, malgré ton absence est sans doute pour beaucoup un aveu de faiblesse. Pour ceux, comme cœur, qui ne connaissent que les rythmes effrénés depuis ce jour la c’est un euphémisme.
On nous apprend que l’air frais fait du bien au cœur et au corps, que manger cinq légumes par jours entretient la vitalité, que jeuner de temps a temps vous absout de bon nombre de vos péchés, que la lune ne vient que pour les cœurs lourds, que l’homme est un loup pour l’homme…bien d’autres encore et bien davantage. Mais dans ces réalités biens polissonnes, on nous a jamais appris la morosité d’un cœur qui espère, la tristesse d’un cœur qui appréhende, le deuil d’un cœur qui n’oublie pas, l’anéantissement d’un cœur sans lendemain … en un mot commençant on nous a jamais appris à apprivoiser un cœur qui aime sans réciproque !
C’est ainsi et on n’y peut rien. Ou suis-je seul à vivre ce mal qui rend la terre entière maudite, les meilleurs plats fades, les bon vins piquettes, les bons mots maux ?
Cela doit être mon unique bouée de sauvetage, en parler ici maintenant, le dire haut et fort. De toutes celles que j’ai connu et les autres, tu es celle que j’aurais aime connaitre davantage !
samedi 29 août 2009
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